Face aux enjeux que revêt une alimentation de qualité et de proximité, le Conseil départemental s’est engagé en 2017 dans un programme ambitieux.

Le programme "Bien manger en Tarn-et-Garonne"

Le programme « Bien manger en Tarn-et-Garonne » poursuit deux objectifs principaux :

• améliorer la qualité des repas distribués en restauration collective,
• valoriser les produits de l’agriculture Tarn-et-Garonnaise.

Ce projet répond aux attentes des concitoyens pour une meilleure qualité nutritionnelle de l’alimentation ainsi qu’une transparence au niveau de la production des denrées. Il répond aussi au besoin des agriculteurs de valoriser leur savoir faire, de mettre en avant la qualité et la traçabilité des productions.

Une quinzaine d’actions ont ainsi été menées portant principalement sur l’alimentation dans les collèges dont le Conseil départemental est responsable, l’achat public, la promotion des produits locaux, l’approvisionnement local, le gaspillage alimentaire. Elles sont animées par plusieurs directions services ou organismes du conseil départemental : agriculture et de l’environnement, collèges, GIP public-labos,  commande publique, communication mais aussi sports, et agence de développement touristique

Des actions ciblées dans les collèges

Concernant plus particulièrement la restauration collective dans les collèges, plusieurs actions ont été engagées  :

1. un appel à projets lancé en 2018 sera renouvelé tous les ans. Il a vocation à inciter les collégiens à concevoir et réaliser dans leurs établissements un projet autour du « bien manger ».
2. une incitation financière de 10 centimes d’euro par repas distribué est attribuée aux collèges dont les cantines s’engagent sur l’achat de produits locaux et de qualité pour au moins 20% du montant des dépenses. 6 conventions sont aujourd’hui signées, une septième est en préparation. La majorité des établissements devraient avoir conventionné d’ici la fin de l’année 2020,
3. l’équipement des cantines avec des salad’bar qui permettent aux élèves de pouvoir choisir en libre service l’entrée et la quantité souhaitée. Cette mesure a montré son efficacité pour éviter le gaspillage alimentaire,
4. le dispositif « un fruit pour la récré » qui a bénéficié à divers collèges mais devra être abandonné suite à une évolution de la réglementation,
5. l’opération « un chef restaurateur/un chef de collège » qui a pour objet l’offre aux collégiens d’un menu élaboré par les 2 chefs a déjà été réalisée sur 5 collèges. L’opération se poursuit en 2020. A son terme, il est prévu de produire un livret de recettes,
6. les journées du goût sont organisées depuis 2018 à la base de loisirs du Tarn et de la Garonne de St-Nicolas. Elles ont permis d’accueillir chaque année plus de 500 élèves
7. une charte « Bien manger au collège » a été élaborée et diffusée dans chaque collège

Enfin, des audits sont en cours dans les collèges publics du département ainsi que sur le restaurant universitaire et la base de loisirs du Tarn et de la Garonne de St-Nicolas. L’objectif sera pour le Conseil départemental d’accompagner ces établissements pour pouvoir répondre à la loi Egalim qui prévoit que les restaurants collectifs devront proposer une part au moins égale à 50 % (en valeur HT d’achat) de produits sous signes d'origine et de qualité (dont 20 % de produits issus de l’agriculture biologique) à compter du 1er janvier 2022.
Un groupement de commandes pour un certain nombre de denrées est envisagé qui permettront de sélectionner des fournisseurs , locaux dans la mesure du possible ainsi que des gammes de produits de qualité.

Parallèlement, un fichier de producteurs Tarn-et-Garonnais susceptibles de répondre aux besoins de la restauration collective est en cours de création en partenariat avec la chambre d’agriculture.

Enfin, il s’agira de lutter contre le gaspillage alimentaire. Le Conseil départemental continuera à s’investir notamment dans le réaménagement des dessertes des plateaux repas, en organisant le tri sélectif effectué par chaque collégien, sachant d’ailleurs que diverses législations vont exiger à court terme des niveaux de tri, de valorisation des biodéchets et l’abandon des contenants en plastiques.